le goût des mots et des vins s’invite à Lumiu


Trois jours de lectures, de débats et de dégustations. Du vendredi 25 au dimanche 27 juillet, le Spaziu Edmond Simeoni à Lumiu accueille la nouvelle édition du festival E Statinate, organisé par l’association Musanostra sur le thème « vin et littérature ».

La première soirée, vendredi 25 juillet à partir de 17h30, s’ouvrira avec la poétesse, chanteuse et traductrice Patrizia Gattaceca. Lauréate de plusieurs prix littéraires, elle présentera son dernier recueil Seranu puesiole ? La traversée, publié chez Albiana, dans lequel elle explore la Méditerranée à travers les langues et les émotions. Son adaptation musicale du Cantique des cantiques en langue corse, U Cantu di i canti, sera également à découvrir.

Ce même jour, le jury du Premiu Musanostra remettra son prix à Paul Simonpoli pour La Mort en Corse, essai édité chez Omi è lochi. « Un bel essai, où texte et iconographie vous surprendront », souligne le communiqué de presse. La soirée se poursuivra avec Delphine Horvilleur, autrice de Euh… Comment parler de la mort aux enfants, après le succès de Vivre avec nos morts. Écrivaine, rabbin et directrice de la revue Tenou’a, elle viendra partager sa réflexion sur les liens entre spiritualité, deuil et transmission.

Le samedi 26 juillet, la journée débutera à 17h30 avec la présentation de La Loi du moins fort, premier roman de David Ducreux publié chez Gallimard. Couronné par le prix Transfuge du meilleur premier roman, ce récit aborde les mécanismes d’emprise à travers une amitié complexe et ambivalente. Journaliste et chroniqueuse, Ambre Chalumeau recevra quant à elle le Premiu Musanostra pour son roman Les Vivants (Stock), succès critique et public. Elle y raconte l’histoire de deux jeunes femmes bouleversées par l’hospitalisation de leur ami commun. L’ouvrage mêle drame et humour avec une sensibilité très contemporaine. Elle sera présente à Lumiu pour en discuter avec le public.

Sampiero Sanguinetti, journaliste et essayiste, interviendra autour de son livre De la Méditerranée au monde fini (Albiana), une réflexion sur la géopolitique méditerranéenne et la place de la Corse dans cet espace mouvant. Enfin, Olivier Guez, auteur de Mesopotamia (Grasset), évoquera sa fresque sur Gertrude Bell, figure oubliée du Proche-Orient colonial. Lauréat du Prix Jean d’Ormesson 2024, le romancier dialoguera avec les lecteurs autour de son œuvre.
 

Le festival s’achèvera dimanche 27 juillet à 18h avec deux écrivains attendus : François-Henri Désérable, pour Chagrin d’un chant inachevé, et Kamel Daoud, prix Goncourt pour Houris. Tous deux seront présents pour rencontrer les lecteurs et dédicacer leurs ouvrages.

 



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